Cédric Atangana est le fondateur de WeCashUp, passerelle de paiement mobile universelle pour l’Afrique. Nous l’avons rencontré lors de la conférence Afrobytes.
Selon l’expression de Cédric Atangana, Wecashup est né à Douala au Cameroun, a grandi au Kenya à Nairobi, et établi aujourd’hui à Marseille en France. Le déclencheur de l’aventure a été la rencontre avec M-Pesa, la monnaie électronique kényane, lors d’un séjour à Nairobi à l’occasion d’une conférence Google.
Dans un contexte de faible bancarisation des consommateurs, Wecashup permet de contourner les risques du paiement à la livraison, en contribuant à la dématérialisation des flux monétaires.
Selon Atangana, l’Afrique compte plus de 155 formats de paiement mobile. Avant l’arrivée d’une application comme WeCashUp, les e-commerçants devaient intégrer ces multiples plateformes en fonction des demandes clients. Une passerelle universelle comme Wecashup facilite grandement les paiements électroniques, grâce à l’intégration d’une API (interface de dialogue), qui connectera le commerçant au bon standard de paiement.
En dehors des e-commercants, Wecashup travaille avec des banques, et des acteurs de la micro-finance comme Express finance Cameroun.
Atangana pointe l’absence d’interopérabilité entre les opérateurs mobiles, y compris à l’intérieur d’un même réseau. Par exemple un client Orange Cameroun ne pourra pas transférer de l’argent à un client Orange Côte d’Ivoire. Wecashup est une réponse à cette absence d’interopérabilité.
La Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Cameroun sont les pays plus actifs dans l’utilisation de la solution.
Initialement démarrée avec 1000 euros de capital, la start-up a effectué jusque là des levées de fonds à hauteur de 500000 euros. WecashUp compte environ 16 collaborateurs.
Wecashup a remporté le concours de pitches organisé par le réseau AfricAngels lors du salon Vivatechnology 2017.