(c) Julie Abisségué
A l’origine du mois des cultures d’Afrique (MOCA), il y a le Centre des cultures d’Afrique, une association créée par le musicien Hilaire Penda dont l’objectif est d’ouvrir à terme en région parisienne un lieu d’envergure consacré à la célébration des cultures africaines et afro-descendantes.
Mettre au premier plan pendant un mois des spectacles, expositions ou conférences avec une thématique africaine, c’est l’ambition du MOCA, qui en était cette année à sa 2ème édition.
Le Forum des cultures d’Afrique, organisé au Centre Culturel Laplace, a clôturé ce mois de festivités en offrant un programme très riche de prises de paroles sur le thème de « L’impact du Digital dans le développement des industries culturelles ». C’était l’occasion d’entendre différents entrepreneurs et figures clés de la diaspora donner un état des lieux de la manière dont le Digital influence la création et la créativité dans les pays d’Afrique. Ammin Youssouf (Afrobytes) a parlé de la data comme nouvelle matière première de l’Afrique; Jean-Pierre Seck (Allmedia) a présenté les avancées que permettent ses logiciels innovants en matière de gestion du droit d’auteur musical; Jérémie Varengo, Directeur marketing et Digital de Trace TV, a présenté ses nouvelles offres. Christian Dzellat, fondateur de NOFI, a décrit la démarche entrepreneuriale qui l’a amené à créer NEGUS, et bientôt Nofipedia (application mobile encyclopédique pour une histoire afrodescendante) ainsi qu’une boutique dédié aux cultures noires.
On pouvait croiser dans les allées du Forum Julie Abisségué, fondatrice de la plateforme Arts Design Africa (vente en ligne d’art contemporain, lauréat MoneygramAwards 2017 de l’Entrepreneur international), Pierrick Chabi, créateur de Wackatoon (application de coloriage animé), Hafida Jenni Di Folco, directrice du Département Afrique Arts visuel de l’IESA, Nelly Wandji, fondatrice du site Moonlook (mode africaine), ou encore Jack Hermann Ntoko, co-fondateur de la plateforme MyFundTeam (crowdfunding).
Dans l’interview vidéo ci-après, Alain Bidjeck, stratège du MOCA, nous présente la démarche du Centre des cultures d’Afrique, ainsi que le Forum organisé les vendredi 26 et 27 mai 2017. Il explique comment le MOCA veut rendre visibles les entrepreneurs culturels afro-descendants.
On a hâte de retrouver l’édition 2018 du MOCA, en espérant que peut-être d’ici là, le Centre des cultures d’Afrique aura trouvé un lieu à la hauteur de ses ambitions.
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